Ami(e)s du Cercle des polars disparus, réjouissez vous ! Les fêtes de Noël approchent et nos trois héros colorés ont pensé à vous. Et oui, au moment où il faut rivaliser d’imagination pour trouver le cadeau qui fera plaisir à coup sûr, qui n’a pas déjà été offert au Noël précédent ou à l’anniversaire, ne voilà t’il pas que les éditions Plon nous gratifient de la sortie du Dictionnaire amoureux du polar . Quelle aubaine ! Pile au bon moment. Et pour ne pas gâcher la fête, il a été demandé à Pierre Lemaitre, excusez du peu, de le rédiger. Un bonheur n’arrive jamais seul. Un des meilleurs écrivains français, prix Goncourt, ne l’oublions pas, lui même écrivain d’œuvres noires, qui nous fait part, lors de quelques 800 pages, de son amour du genre, qui nous confie ce qu’il aime, ce qui est incontournable, chefs d’œuvres comme romans méconnus mais indispensables. Il s’en explique même de ce que l’on ne trouvera pas dans ce dictionnaire complet bien que subjectif et nous réserve quelques belle...
Tous les jours, Jeanne prend le train entre Istres et Marseille, aux mêmes horaires et à la même place. Sa vie est jalonnée par ce déplacement qui la mène de son travail au commissariat à la maison de sa mère. Il ne se passe pas grand-chose dans son existence, si ce n'est son incapacité à avoir un échange sans rougir avec le Capitaine Esposito. Un jour, une lettre l'attend à son bureau. Une lettre d'amour qui semble combler ses attentes. Un peu trop vivement d'ailleurs. « J'aime à savoir que vous lisez mes mots, que vous vous attardez sur mes phrases. Que votre main caresse la feuille de papier que j'ai noircie. Vous êtes si belle, Jeanne. Si touchante et si belle. ». Derrière l'amoureux transi se tapit le serial killer qui agite les services de police de la cité phocéenne. Dans Terminus Elicius, Karine Giébel brosse le portrait d'une femme effacée et complexée qui tombe sous le charme épistolaire d'un meurtrier. S'ensuit alors un affreux ...