« L’Été de cristal » est le premier opus de la
« Trilogie berlinoise », composé également de « La pâle figure » et de « Un
requiem allemand ». Pendant l'été 1936, à Berlin, on s'empresse de préparer la
venue des Jeux olympiques. Le IIIe Reich vit sa troisième année et les
disparitions se multiplient, particulièrement dans la communauté juive. Bernie
Gunther est détective privé, qualifié pour retrouver des personnes
disparues. Le boulot ne manque donc pas pour le détective. Cet
été-là, alors que "l'ordre nouveau" poursuit son ascension, il se fait embaucher
par un riche industriel, Hermann Six, pour élucider le meurtre de sa fille et
de son gendre, mais également pour retrouver un collier de diamants à la valeur
inestimable, qui reposait pourtant en lieu sûr dans le coffre-fort.
Philip Kerr
réussit avec brio le mariage entre la grande histoire et le polar. Le coup de
maître de l'auteur britannique est de nous immerger dans l'univers tragique de
l'Allemagne nazie dans les années 30, non sans quelques traits d'humour en
guise d'éclaircies dans un ciel trop sombre. Dans « L’Été de cristal
», nous côtoyons avec Bernie Gunther la pègre et les personnages
peu recommandables du IIIe Reich : les dénommés Reinhard Heydrich, Heinrich
Himmler ou encore Hermann Göring. Un livre qui se lit facilement et qui donne envie de lire toute la « Trilogie berlinoise ».
Mr. Red
KERR Philip. La Trilogie
Berlinoise, L’Été de Cristal, Ed. du Masque, 2008, p. 322
Mots clés : Philip Kerr,
Berlin, Bernie Gunther, L’Été de cristal
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