« À la fin de ma souffrance, il y avait une porte. »
Le prix Nobel de littérature 2020 a été remis à la poétesse Louis Glück. Elle succède à Peter Handke et Olga Tokarczuk, tous deux récompensés en octobre 2019.
Une habituée des prix prestigieux
Native de New York, l'autrice fait ses débuts dans le milieu littéraire en 1968 avec un recueil intitulé « Firstborn ». Lauréate par ailleurs en 1993 du Pullitzer et en 2014 du National Book Award, elle est jugée comme l'une des poètes les plus en vue de la littérature contemporaine outre-Atlantique.
En traversant l'ensemble de ses douze ouvrages, l'on se rend compte que la poétesse aborde des questions autour de la vie de famille, de l'enfance, mais également des rapports très étroits entre ses mêmes membres d'une même famille.
Inspirée de la mythologie classique
Louise Glück est ainsi la 16e femme à qui l'on remet le prestigieux prix. Parmi les lauréates, l'on retrouve Grazia Deledda (1926), Gabriela Mistral (1945) , Nadine Gordimer (1945), Tonni Morrisson (1993) ou encore Svetlana Aleksievitch (2015).
Louise Glück tire également son inspiration, en plus des thématiques familiales, de la mythologique classique, qui est régulièrement représentée dans la majorité de ses écrits. Dans son recueil « Averno » paru en 2006, l'autrice livre son interprétation du mythe de la descente aux enfers, dans lesquels Perséphone est retenue prisonnière de Hadès. Comme quoi les noirceurs du monde peuvent être une source d'inspiration.
Mots clefs: Prix Nobel, littérature, 2020, actualités.
Commentaires
Enregistrer un commentaire