Accéder au contenu principal

[Actualité littéraire] Prix Nobel de littérature 2020

« À la fin de ma souffrance, il y avait une porte. »

Photo Gasper -Tringale Louise Glück – Photo gallery. NobelPrize.org. Nobel Media AB 2020. Wed. 28 Oct 2020. <https://www.nobelprize.org/prizes/literature/2020/gluck/photo-gallery/>

Le prix Nobel de littérature 2020 a été remis à la poétesse Louis Glück. Elle succède à Peter Handke et Olga Tokarczuk, tous deux récompensés en octobre 2019.

Une habituée des prix prestigieux
Native de New York, l'autrice fait ses débuts dans le milieu littéraire en 1968 avec un recueil intitulé « Firstborn ». Lauréate par ailleurs en 1993 du Pullitzer et en 2014 du National Book Award, elle est jugée comme l'une des poètes les plus en vue de la littérature contemporaine outre-Atlantique.  
En traversant l'ensemble de ses douze ouvrages, l'on se rend compte que la poétesse aborde des questions autour de la vie de famille, de l'enfance, mais également des rapports très étroits entre ses mêmes membres d'une même famille.
 
Inspirée de la mythologie classique
Louise Glück est ainsi la 16e femme à qui l'on remet le prestigieux prix. Parmi les lauréates, l'on retrouve Grazia Deledda (1926), Gabriela Mistral (1945) , Nadine Gordimer (1945), Tonni Morrisson (1993) ou encore Svetlana Aleksievitch (2015).
Louise Glück tire également son inspiration, en plus des thématiques familiales, de la mythologique classique, qui est régulièrement représentée dans la majorité de ses écrits. Dans son recueil « Averno » paru en 2006, l'autrice livre son interprétation du mythe de la descente aux enfers, dans lesquels Perséphone est retenue prisonnière de Hadès. Comme quoi les noirceurs du monde peuvent être une source d'inspiration.   

Mots clefs: Prix Nobel, littérature, 2020, actualités.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Cadres noirs

Il s'appelle Alain Delambre , il a cinquante-sept ans et il est cadre au chômage. 4 années de chômage qui l'ont profondément meurtri et humilié. Ainsi lorsqu'un employeur consent enfin à examiner sa candidature, il est prêt à utiliser tous les moyens pour obtenir le poste : demander de l'argent à ses proches, trahir sa femme et ses deux filles. Il va même jouer un rôle prépondérant lors d'une prise d'otage dans les locaux de l'employeur. Comme un enragé, Alain Delambre s'engage dans une course frénétique à la reconquête d'une dignité trop abondamment écrasée. Et si finalement, il apprenait que ce recrutement n'était qu'une mise en scène, une simple mascarade où tout était joué d'avance ? Comment réagirait-il alors qu'il s'est engagé corps et âme ? Le polar de Pierre Lemaître « Cadres noirs » fait lentement glisser son lecteur dans le processus de la violence, « on y entre presque sans s'en apercevoir ». De chapit...

Terminus Elicius

Tous les jours, Jeanne prend le train entre Istres et Marseille, aux mêmes horaires et à la même place. Sa vie est jalonnée par ce déplacement qui la mène de son travail au commissariat à la maison de sa mère. Il ne se passe pas grand-chose dans son existence, si ce n'est son incapacité à avoir un échange sans rougir avec le Capitaine Esposito. Un jour, une lettre l'attend à son bureau. Une lettre d'amour qui semble combler ses attentes. Un peu trop vivement d'ailleurs. « J'aime à savoir que vous lisez mes mots, que vous vous attardez sur mes phrases. Que votre main caresse la feuille de papier que j'ai noircie. Vous êtes si belle, Jeanne. Si touchante et si belle. ». Derrière l'amoureux transi se tapit le serial killer qui agite les services de police de la cité phocéenne.  Dans Terminus Elicius, Karine Giébel brosse le portrait d'une femme effacée et complexée qui tombe sous le charme épistolaire d'un meurtrier. S'ensuit alors un affreux ...